Alsace
Strasbourg, autel de saint Maurice
Triptyque : saint Roch est à gauche sur la photographie
Photographies Françoise Pfirsch
Tableau de Giovanni Battisto Cima,
dit Cima da Conegliano, vers1502
Photos Nicole S.
Lorraine
Saint Roch, musée de Metz.
Il est rare de voir saint Roch lire un livre !
Sans doute un missel.
L'ange montre la plaie à la jambe; le chien a dû être cassé.
Eglise Sainte-Ségolène,
saint Roch au côté de saint Sébastien,
dans un médaillon de l'autel.
Champagne - Ardennes
Le culte de saint Roch est très développé dans toute la Champagne
qui fut touchée par les épidémies de peste.
Troyes.
La cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul, du XIIIe au XVIIe siècle.
Très belle statue montrant saint Roch entouré de l'Ange et du chien.
Basilique Saint-Urbain, du XIIIe siècle.
Pays d'Othe
Chaource, église Saint-Jean-Baptiste, XIIe et XVIe siècles.
L'armoirie de Chaource
Ervy-le-Châtel – Eglise Saint-Roch – XVIe s.
Côte des Bar
Bar est un ancien mot germanique signifiant ours.
Bar-sur-Seine, église Saint-Etienne.
Tableau montrant saint Roch soignant les pestiférés.
Statue très endomagée.
Vitrail montrant saint Roch pestiféré
recevant les secours de l'Ange et du chien.
Les Riceys.
Eglise Saint-Pierre-ès-Liens à Les Riceys du Bas,
XVe et XVIe siècles.
Vitrail de l'église.
Peinture murale.
Tableau peint en 1841 par le peintre Maison,
natif des Riceys.
"A cette époque, le père Champion, remplaçant le curé titulaire,
sans doute victime du fléau,
avait organisé une dévotion particulière aux saints Roch,
Sébastien, Antoine et Gon représentés sur ce tableau
et qui étaient invoqués à l'époque
comme guérisseurs des maladies contagieuses."
Grands Lacs de la Forêt d'Orient
Lentilles, église saint Jacques et saint Philippe.
Nogentais et Plaine Champenoise
Morembert, église Saint-Jean-Baptiste, XVIe siècle.
Drosnay.
La chapelle Saint-Roch de Soye
On sait qu'en l'an 1600, la peste sévissait à Soy et dans les environs. Les pestiférés étaient mis en quarantaine à environ 2 kilomètres du village ; cet endroit porte encore aujourd'hui le nom de "Fond des Malades". Madame Bonne d'Ongnies, veuve de Henri de Barbançon, Seigneur de Soy,fit établir un cimetière hors de Soy pour les pestiférés. Afin d'obtenir la cessation de ce fléau, Jehan de Bohon, pour lors curé de Soy, et tous ses paroissiens firent vœux de garder à perpétuité la fête de Saint Roch, et chose remarquable, la peste cessa à l'instant même.
En 1606, en mémoire de ce bienfait signalé, on songea à construire une chapelle en l'honneur de Saint Roch. L'emplacement choisi fut le cimetière des pestiférés. Les travaux commencèrent cette année-là même pour se terminer en 1607. Une inscription gravée sur une pierre de taille située au chevet de la chapelle, rappelle les grandes étapes de son histoire. Depuis lors, un pèlerinage annuel s'y déroule le 16 août.
La chapelle actuelle qui est entourée d'un joli parc, date de 1896 (reconstruction). De cet endroit, on découvre un magnifique panorama étendu en direction de la Famenne, des vallées de l'Isbelle et de l'Ourthe.